Découverte : Kidzania, le parc qui fait travailler les enfants
Lorsqu’on était encore petits, nous voulions grandir absolument. Nous jouions aux grands et nous voulions à tout prix ressembler aux adultes. Nous incarnions des personnages imaginaires, et rêvions de ce monde d’adulte avec nos cousins, nos amis, ou encore nos frères et sœurs.
Aujourd’hui, les enfants ont le droit à une touche de réalité ajouté à cela et ce, grâce à Kidzania. Cette petite merveille se trouve être un parc d’attraction d’un genre complètement nouveau, ou les enfants y viennent pour travailler et vivre une vie d’adulte.
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Il s’agit d’une expérience unique en son genre qui n’a rien à cacher aux futures adultes que peuvent être les enfants. Une expérience qui n’a pas grand chose de commun à un parc pour enfant Marseille.
Une attraction hors pair
A l’instar de celui qu’on trouve à Mumbai, Tokyo, Le Caire, Istanbul ou encore à Séoul, ce parc qui se trouve à Londres n’est rien plus qu’une petite ville reconstituée de 7.000 m², où des enfants, âgés entre 4 à 14 ans, s’abandonneront à une soixantaine de jeux de rôles en contrepartie de Kidzos qui se trouvent être une sorte d’argent utilisable seulement au sein du parc, similaire à un salaire donné au terme de leur mission.
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Vendeurs de vêtements, policiers, chirurgien ou encore éboueur, ils sont dans un petit paradis dans lequel ils peuvent incarner leurs personnages préférés pendant des sessions de 25 minutes. Le but de cette attraction est d’éduquer les plus jeunes de façon ludique, indique le Guardian. Et de leur faire découvrir le monde des adultes sans pour autant les choquer ou les perturber.
Un marketing extrême
Joël Cadbury, président de la franchise au Royaume-Uni, parle d’ouvrir les yeux des enfants à la réalité de la vie. Mais cette réalité est-elle faussée par l’affut des marques ?
Les magasins de vêtements sont sponsorisés par H&M, le garage affiche le logo de Renault et le fast-food celui de McDonalds. On parle alors d’un marketing extrême avec une forte présence des marques, de H&M à Renault en passant par British Airways, DHL, Walmart, Mitsubishi et bien d’autres. Plusieurs témoignages renvoient au pur capitalisme du projet : « Moi, cela m’a l’air d’un vrai cauchemar capitaliste, réagit une maman contactée par e-mail. Je n’y enverrai pas mon enfant. »
Alors, est-ce un parc d’attraction pédagogique ou une campagne marketing extrême auprès de ces futurs petits consommateurs ?