Le constructeur Ferrari dans la course au profit
On se souvient tous de la fameuse Ferrari Enzo qui a défrayé la chronique du début milieu des années 2000. Aujourd’hui, la marque au cheval cabré affiche toujours des ambitions appréciables. D’ailleurs, elle a un brillant avenir devant lui à condition qu’elle maintienne toujours son niveau de qualité et l’exclusivité de ses véhicules. Dès lors, si vous aviez investi dans une Ferrari Race au moment de l’entrée en bourse du constructeur, il se peut que vous ayez eu un rendement de 278% au premier janvier 2017. La raison est qu’une Ferrari est toujours aussi prisée par les amateurs de belles voitures qui n’hésitent plus à se faire plaisir.
Une ambition mondiale
Selon Forbes, le nombre de pays en développement ou qui a un taux de croissance assez élevée voit leur nombre de milliardaires augmenter. Ce qui a une large influence sur les habitudes d’achat, notamment dans le domaine automobile. Autrement dit, de plus en plus commandes de voitures chez Ferrari proviennent de pays en développement. Ce qui est une tendance non négligeable, surtout lorsqu’on sait que les nouveaux riches sont particulièrement friands de gadgets.
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Dès lors, outre les États-Unis, le Japon, l’Allemagne et la Chine, des pays comme l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud sont concernés. Dans la plupart de ces pays, le nombre de millionnaires est en croissance de 11% tous les ans.
Au total, on aura bientôt plus de 31 millions de millionnaires dans le monde. Ce qui fait alors de plus en plus de clients potentiels pour la marque italienne. D’ailleurs, elle l’a bien compris en orientant de plus en plus sa communication vers ces pays.
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Une activité profitable
Malgré la diversité des marques automobiles, la cote de vente de Ferari est toujours au top et ne cesse de progresser auprès des consommateurs. Déjà, la marque italienne est la plus profitable au monde avec des revenus de plus de 5 milliards de dollars en 2017, ce qui représente une hausse de 17% par rapport à l’année précédente. En effet, Ferrari empoche 118.000 dollars par voiture vendue contre 22.000 dollars chez Porche, par exemple.
De plus, sur un trimestre, il n’est pas très rare de voir Ferrari afficher une progression de 20% sur son chiffre d’affaires. Comparativement, ce chiffre dépasse rarement les 7% chez d’autres géants comme General Motors ou Volkswagen. De plus, Ferrari ne dispose que d’une seule usine et ne produit qu’environ 8000 véhicules par an.